Ecologie du Stress - EcoSe

Corps

Responsables d'équipe : Simon Devin et Vincent Felten

Membres

Chercheurs & Enseignants-chercheurs : Elise Billoir (MC HDR); Simon Devin (PR) ; Vincent Felten (MC) ; Laure Giambérini (PR) ; Elisabeth Gross (PR) ; François Guérold (PR Emérite) ; Martin Laviale (MC) ; Fanny Louis (MC) ; Gérard Masson (MC Emérite) ; Laetitia Minguez (CR CNRS) ; Sandrine Pain-Devin (MC) ; Pascal Poupin (MC) ; Fabrice Télétchéa (MC HDR) Philippe Usseglio-Polatera (PR)

Doctorants : Manon Bain ; Sarah Chéron ; Chloé de Vernisy ; Aliénor Duval (50% CYBLES) ; Ludovic Faravel (50% TEV) ; Katerina Fialova ; Ellis Franklin (50% TEV) ; Hélène Groffier ; Zeineb Khila ; Nicolas Lachaux ; Philippine Morlot (50% EMMA) ; Jérémy Ohanessian (50% TEV)

Post-doctorants & ATER : Léa Blondel ; Vincent Laderrière (50% CYBLES) ; Philippe Le Noac'h ; Thibaut Leboucher ; Ségolène Lireux

Ils sont passés par ECOSE : Clara Baldacci, Aishwarya Venkataramanan (30% GeorgiaTech Lorraine)

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Prédire la qualité de la ressource sur la base d’un biomonitoring revisité

 

 

Les milieux naturels sont soumis, en permanence, à de nombreux stress environnementaux, de nature, de fréquence, de durée et d’intensité extrêmement variables. Certains de ces stress sont d’origine naturelle (variation temporelle de la quantité et de la qualité de la ressource, de la qualité des habitats, interactions biotiques), et les biocénoses y sont confrontées depuis toujours, induisant de ce fait des mécanismes d’adaptation et d’acclimatation.

Le véritable enjeu est de définir leur capacité à faire face à de nouveaux stresseurs, d’origine anthropique, qui surviennent avec une telle rapidité, et parfois une telle intensité, que les capacités de tolérance des individus, des populations ou des communautés peuvent être dépassées.

Pour répondre aux enjeux induits par ces conditions, les travaux de l’équipe ECOSE s’inscrivent dans une démarche d'approches inter ou transdisciplinaires. L’essentiel de nos travaux portent sur les écosystèmes dulçaquicoles, et les modèles biologiques sont les biofilms phototrophes, les macrophytes et les macroinvertébrés benthiques, avec pour ces derniers une attention toute particulières aux crustacés (daphnies et gammares) et aux mollusques (Dreissena polymorpha, Dreissena rostriformis bugensis et Corbicula fluminea).

Nos travaux s’appuient sur des observations de terrain (observatoire MoRIS – Mosel River Invasive Species Observatory ; Cleurie ; Forêt de la Reine) et des expérimentations au laboratoires, à des échelles allant du microcosme indoor au mésocosme outdoor (plate-forme LiecOscope).

Nos approches combinent des mesures aux niveaux sub-individuels (pour  les macroinvertébrés benthiques p.ex. biomarqueurs de défense, de dommage, d’état énergétique, d’osmorégulation), individuels (alimentation, comportement, indice de condition, croissance), populationnels (reproduction, croissance, niche écologique), des communautés (structure, composition, biomasse , profils bio-écologiques ) et des écosystèmes (production primaire, décomposition/dégradation de la litière).

L’équipe ECoSE se distingue également par une approche résolument interdisciplinaire, une forte cohésion autour de quelques grandes questions scientifiques et des approches de statistiques et de modélisation.

Les recherches se structurent autour de 3 thèmes :

Thème 1 – Evaluation du risque & biosurveillance : Améliorer les démarches actuelles et développer de nouvelles méthodologies pour évaluer le risque de contaminants (émergents ou non).

Thème 2 – Propagation des effets : Comment les effets biologiques enregistrés à une échelle (moléculaire, cellulaire, individuelle) peuvent avoir des répercussions dans le temps et dans l’espace sur les populations et les écosystèmes.

Thème 3 – Ressources : Comment les stress auxquels les écosystèmes sont soumis de manière ponctuelle ou chronique peuvent altérer la qualité et le bon fonctionnement des milieux, et par là les usages que peuvent en faire les sociétés humaines.